Salut tout le monde,
Voici le résumé de la présentation du 2 Décembre
2Dec2
Jean François LE NY
Présentation du 2 DEC. Cours de H. Hudrisier
Véronique Vanhoutte
Introduction :
Pour cette présentation rapide de l’ouvrage de Jean François Le Ny, nous aborderons 4 notions :
-La position de l’auteur dans la manière dont il conduit son étude.
-Le rôle des connections neuronales dans la mise en relation entre le signal perceptuel, son identification et sa signification.
-Le rôle de l’histoire de l’individu, dans la signification qu’il donne à un signal (un signal est perçu dans des conditions qui vont le connoter, soit y ajouter du sens).
-Et enfin, nous verrons pourquoi, en dépit de l’apport propre à chacun dans la construction du sens, une communauté arrive à partager suffisamment de notions pour pouvoir s’entendre.
1. La position de l’auteur dans la manière dont il conduit son étude.
Ainsi que l’indique le titre du livre que nous devons présenter, Jean François Le NY, dans cet ouvrage s’attache à décrire la manière dont l’esprit humain produit du sens.
Pour cela il examine le cheminement entre les perceptions, les différentes représentations mentales qui y correspondent, leur rattachement au langage et finalement la production de celui-ci.
Pour cette analyse, ainsi qu’il le précise à plusieurs reprises dans son livre, l’auteur adopte le point de vue du naturaliste .
C’est-à-dire qu’il essaye d’éviter toute explication psychologisante, sans écarter cependant le rôle joué par la psychologie, l’histoire personnelle de l’individu dans la construction du sens qu’il va mettre en relation avec une perception (vue, tactile, son, etc.).
Chaque mot ne résonne pas pareil pour chacun de nous (consigne et directive).
2.Le rôle des connections neuronales dans la mise en relation entre le signal perceptuel, son identification et sa signification.
Pour conduire sa démonstration l’auteur utilise 2 axes :
-Il étudie d’une part les phénomènes de réception des signaux perceptuels et les connections neuronales qui en découlent pour les acheminer vers le cerveau où elles seront traitées.
C’est à travers ses expériences sensorielles que l’individu entre en contact avec le monde extérieur, et c’est à travers ses expériences qu’il en établit une représentation, c’est-à-dire une traduction en mots et en concepts , et donc se constitue un capital de vocabulaire appelé à grandir tout au long de sa vie.
Jean François le Ny distingue 2 opérations dans la construction du sens, c’est-à-dire dans la mise en rapport entre un signal perceptuel et une signification, ou réseaux de significations).
Il analyse d’une part le rôle de la mécanique des connections neuronales C’est-à-dire que plus un chemin est emprunté, plus il le sera. Et par conséquent l’information risquera d’être en rapport systématiquement avec la même signification.
3.Le rôle de l’histoire de l’individu, dans la signification qu’il donne à un signal (un signal est perçu dans des conditions qui vont le connoter, soit y ajouter du sens).
-Mais, et c’est là qu’intervient la seconde opération dans la construction du sens, à mesure de ses expériences, l’individu peut être amené à affiner ses identifications.
Ainsi dans le sucré, il va établir des degrés et il va aussi être conduit à faire une différence entre un goût de canne à sucre et un goût de miel. Cet affinement ajoute donc un degré, un mot, une autre possibilité d’interprétation en relation avec le signal. Et on en arrive à la notion de réseaux de significations.
À Une perception va correspondre plusieurs significations, et plusieurs chemins vont se présenter aux connections neuronales.
À cela, il faut ajouter, que ces réseaux de significations, se jouxtent dans notre esprit, et qu’il peut se créer des connections entre ces réseaux.
Ainsi pour reprendre l’exemple du miel, on pourra utiliser ce terme d’une manière figurée (métaphorique) : ‘être doux comme le miel’, ou ‘avoir un sourire mielleux’.
Le choix des mots pour opérer des métaphores appartient à l’individu. Le fonctionnement du langage n’est pas qu’une mécanique et c’est pour cette raison que Jean François Le Ny emploie dans livre le vocable de Cerveau/ esprit.
À la différence d’une machine, l’homme varie d’un sujet à un autre, sa plasticité diffère, et les interprétations qu’il donne à ses perceptions varient également d’une personne à l’autre. Ceci s’explique par le fait que l’acquisition d’un mot, d’une notion, d’un concept est intégré dans notre mémoire avec les circonstances liées à son apprentissage. Chaque mot est associé à la spécificité situationnelle et émotionnelle propre à l’individu.C’est la partie Esprit.
4. Pourquoi une communauté arrive-t-elle à s’entendre et se comprendre (plus ou moins)
En dépit de l’apport propre à chacun dans la construction du sens, une communauté arrive à partager suffisamment de notions pour pouvoir s’entendre.
Cela tient au fait que l’homme est doté d’un système de traitement des informations qu’il perçoitc’est la partie Cerveau.
Les perceptions sont captées par nos organes sensoriels, véhiculées par le système nerveux jusqu’au cerveau, où elles sont traitées. Cerveau et esprit sont associés dans ce traitement.
Ce double traitement de l’information impose au chercheur impliqué dans cette étude de garder un juste équilibre, de ne pas analyser le fonctionnement du Cerveau/esprit d’un point de vue mécanique, tout en se gardant de psychologiser .
Fin de la présentation.
Accueil 
Ven 16 Déc - 13:57
La même présentation au format PDF :