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 Glossaire - Les Attracteurs informationnels - Alain Tihon

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MessageSujet: Glossaire - Les Attracteurs informationnels - Alain Tihon   Glossaire - Les Attracteurs informationnels - Alain Tihon Icon_minitimeJeu 12 Jan - 20:08

Séminaire Tekhné - Les Attracteurs informationnels – Alain Tihon

Pour préparer la présentation qui sera faite demain du livre Les attracteurs informationnels d’Alain Tihon. Voici un petit glossaire qui reprend les principaux concepts définis dans le livre en préalable à l’explication de ce que sont les attracteurs.

Glossaire


Donnée :
« Tout symbole, signe ou mesure qui se trouve dans une forme telle qu’elle peut être capturée directement par une personne ou une machine », « elle est la matière brute avec laquelle il est possible de fabriquer information et connaissance ».


Information :
L’information est définie par Alain Tihon par rapport aux notions de Données et de Connaissance. Ces trois notions sont interdépendantes dans les définitions qu’il donne. L’information est « constituée de données auxquelles un sens a été attribué. Elle procure un nouveau point de vue permettant d’interpréter les évènements en mettant en évidence de nouvelles significations ou des relations inattendues. […] elle est contextuelle et relationnelle. » (page 37). Ce dernier point souligne la nature subjective de l’information.

D’autre part, « Un message que nous envoyons ou recevons ne s’appelle information que si, et seulement si, il entraîne la possibilité de changer de façon significative quelque chose dans la manière dont nous nous rattachons à nous-mêmes, aux autres, et aux situation (existant) dans le monde. » (page 42) « Elle est donc liée directement à la signification, au sens qu’elle possède pour quelqu’un et aux possibilités d’entreprendre des actions visant au changement dans une situation donnée ». L’information a donc une valeur dans la mesure où elle doit entraîner l’action.

Enfin, l’information n’est pas une ressource comme les autres. Alain Tihon la qualifie avec plusieurs termes : expansive (pas de limites de temps et espaces, pas de limites autres que la capacité d’absorption humaine) ; qui s’enrichit pas utilisation (différent de consommation), compressible, non linéaire (donc uniquement appréciable de manière globale et non pas causale, c'est-à-dire que ce n’est pas une série logique de causes et d’effets, cf. p. 35).


Connaissance :
« Elle est l’ensemble des informations qui permet d’agir » (p. 47). Elle émerge au cours de et par l’action car « elle est tirée des croyances et des engagements ». Les aspects principaux de la définition de connaissance résident dans ces deux phrases : « En agissant, une connaissance émerge, quelque chose est créé, plus complexe et différents que la somme des informations assemblées et combinées. En fait, c’est l’action déclenchée à la suite de la « transformation » d’information qui provoque l’émergence de connaissances » (p.46).

De ce point de vue, la connaissance est l’ultime étape de transformation depuis la donnée (matière première brute) devenue information (données auxquelles un sens a été attribué), elle-même devenue connaissance par l’action.

Selon Alain Tihon et en conséquence de cette définition, « Imaginer la connaissance comme un recueil d’informations c’est priver le concept de toute sa vitalité. La connaissance repose chez l’utilisateur et non dans le recueil ». Un élément important par rapport à la compréhension des bases sur lesquelles est construite la théorie des attracteurs informationnels est que : « Telle que nous [Alain Tihon] la définissons la connaissance ne se « manage » pas. »

Enfin, la connaissance est constituée en deux catégories : l’implicite et l’explicite :


Connaissance explicite :
Elle est « la connaissance codifiée qui peut être transmise dans un langage formel et systématique. […] Elle peut être exprimée en mots et chiffres et partagée sous la forme de données, formules scientifiques, spécifications, manuels etc. cette sorte de connaissance peut-être transmise, directement, entre les individus, formellement et systématiquement. (p. 48-49)

Connaissance tacite :
Elle est considérée par l’auteur, d’une part comme « hautement personnelle » car « enracinée dans les actions et expériences individuelles, aussi bien que dans les idéaux, valeurs ou émotions que nous embrassons » ; et d’autre part comme « difficile à formuler », donc difficilement partageable et communicable. Il donne comme exemples les aperçus subjectifs, pressentiments et intuitions. Alain Tihon y distingue deux dimensions, un aspect technique, que l’on apparente au savoir-faire, et un aspect cognitif (les croyances, idéaux, valeurs, schémas, modèles mentaux profondément inscrits qui déterminent la manière dont on perçoit le monde). (p.48)

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Grappes informationnelles :
L’auteur pose le concept de grappes informationnelles en les définissant comme des filtres qui existent à l’intérieur de toute organisation et conditionnent la réception et l’utilisation de l’information disponible dans l’entreprise. « Elle[s] limite[nt] l’utilisation des informations disponibles et force[nt] le regard dans une direction déterminée ». Elles sont définies d’une manière plus illustrative comme étant « l’ensemble des théories, opinions, préjugés et clichés qu’un individu, un groupe, une société, véhiculent avec eux, consciemment ou non », comme une partie de leur culture et personnalité. Par exemple il va s’agir des aspects explicites ou implicites de la culture d’entreprise. Elles peuvent être à la fois du domaine de l’explicite ou de l’implicite, même si elles ressortent peut-être plus du domaine des connaissances tacites.

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Système d’information :
L’auteur considère l’entreprise comme un système d’information comprenant et utilisant des systèmes d’information. Il définit donc le système d’information de manière globale, comme étant « Le siège de transformations dans un ensemble d’éléments (les données, informations et connaissances) interconnectés et en interaction ». L’élément important de cette définition est la transformation, définie ici comme « l’acquisition de significations supplémentaires, de sens différents et les possibilités d’utilisation qui en résultent » (p. 51). Pour qu’il y ait transformation, des opérateurs sont nécessaires. L’auteur se base sur un triangle opérateur que sont les interactions hommes – machines – structures (c'est-à-dire l’organisation, l’entreprise). Le facteur humain apparaît prépondérant car il reste le seul « capable d’extraire ou de donner du sens », mais son action est influencée par les technologies et les structures à l’intérieur de l’entreprise.

Ces transformations effectuées par les triangles opérateurs se font au moyen de quatre « opérations » (qui peuvent un peu être considérées comme une sorte de chaîne documentaire): la capture, la validation, l’agrégation et la distribution, qui sont définies à la suite (cf. p. 75).

Capture :
Il s’agit de la saisie, en général, des données et des informations, « de telles manière que d’autres opérateurs puissent les lire, les comprendre, et les traiter, c'est-à-dire combiner les informations obtenues de telle façon qu’ils puissent agir, créer de la connaissance et en saisir les résultats comme source de nouvelles informations. »

Validation : Pour les données et informations, c’est la vérification de leur qualité et de leur cohérence en terme de forme ou de fond, et à partir de références. En ce qui concerne la validation des connaissances, elle consistera à « obtenir une croyance vraie et justifiée par la critique de l’action et de ses résultats ».

Agrégation :
L’assemblage des données et informations dans « des ensembles cohérents, porteurs de sens, utilisables pour l’action, et par conséquent pour la création de connaissances ».

Distribution :
Pour les données et informations, il s’agit par là de les rendre disponibles, de les faire parvenir aux utilisateurs, la disponibilité des informations induisant la capacité d’action : une distribution efficace doit permettre l’action.

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Rétroaction informationnelle :
L’auteur veut définir par là les effets de « retour d’écoute » qui parcourent l’entreprise dans tout processus d’information, c'est-à-dire les retours d’information qui vont suivre toute action (ou information parvenue à l’entreprise) et provoquer d’autres actions. Par exemple, « l’augmentation des prix d’une ressource particulière conduira à la recherche de produits de substitution moins chers », la recherche de produits étant la conséquence, c’est-à-dire l’effet de la rétroaction. Il s’agit donc de l’utilisation de l’information produite dans et par les processus de l’entreprise. La rétroaction peut prendre deux formes : la rétroaction positive (« qui favorise l’émergence, l’innovation, le changement, la création ») et la rétroaction négative « qui facilite le contrôle, le retour d’expérience, la stabilisation ». (p. 65-66)

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Effet papillon :
Il a été défini par le météorologue Lorentz pour définir les phénomènes liés au concept de chaos. Il s’agit de « la dépendance sensitive (d’un système) aux conditions initiales », il est illustré par l’exemple du battement d’ailes d’un papillon en Amazonie, qui provoque un typhon au Japon. (cf. p. 85)

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Nœud :
Lieu stratégique, passage obligé de convergence, où les échanges et partagent informationnels peuvent trouver place. (p. 135)
Marécage :
Par opposition au nœud, c’est « l’endroit de la dispersion, de la disparition, celui où on se perd ». Nœuds et marécages doivent être mis en évidence dans la cartographie du système informationnel de l’organisation par laquelle on passe pour rechercher les attracteurs.
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