MasterDoc, forum des étudiants et anciens étudiants du Master 2 Documentation de Paris 8
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MasterDoc, forum des étudiants et anciens étudiants du Master 2 Documentation de Paris 8

Forum dédié aux étudiants du master 2 promo 2005-2007: pour favoriser les contacts et échanges entre étudiants, et ex-étudiants
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6,8″ Samsung Galaxy S23 Ultra 256Go Noir
799 €
Voir le deal

 

 Courants linguistiques

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Courants linguistiques Empty
MessageSujet: Courants linguistiques   Courants linguistiques Icon_minitimeSam 31 Déc - 16:05

Bonjour à tous et bonne année,
vous trouverez ci-joint un petit cadeau pour la Noel et qui vous sera peut être utile pour notre présentation du livre de Jean françois LeNy.

De Bonnes fêtes à tous, A plus,
Véronique

Différents courants linguistiques et personnalités mentionnés dans l’ouvrage de J.F LeNY:



SOMMAIRE

FREGE : 1
Chomsky 2
GRAMMAIRE FORMELLE : 3
Montague 3
Alfred Tarsky 4
Charles Morris 4
Fodor et Katz 5
Décomposabilité et traits sématiques 5
Les modèles en réseau de type connexionniste : 6




















FREGE :
Frege marque le point de départ de la sémantique formelle.
Maître de conférence à l’université d’Iéna, Frege recherche pour les mathématiques un ‘langage formulaire de la pensée pure’, une idéographie permettant de mener à bien les démonstrations mathématiques, de façon transparente et rigoureuse. Il considère que la logique s’est jusqu’ici toujours rattachée trop étroitement à la langue et à la grammaire.
Il poursuit l’idéal leibnizien.
L’ambition de Frege est mathématique, mais apporte une contribution décisive pour l’analyse logique du langage.
En regard de la logique Aristotélicienne, son apport est triple. On doit à Frege une analyse entièrement nouvelle de la quantification, l’abolition du paradigme sujet-prédicat et l’invention d’une logique de relations, et enfin, un traitement des énoncés composés, qui repose sur une représentation explicite des connecteurs logiques.
Pour l’appliquer il faut cependant l’interpréter, c’est-à-dire, spécifier dans quelles conditions une formule est vraie ou fausse.

-Quantification :
Pour analyser la quantification, Frege emprunte aux mathématiques la distinction entre fonction et argument qu’il substitue à la distinction aristotélicienne entre sujet et prédicat.
Frege admet que l’énoncé ‘César conquit les Gaules’ peut se décomposer en un sujet ‘César’ ” et un prédicat ‘conquit les Gaules’. Mais il propose de considérer ce prédicat comme une fonction qui lorsqu’elle prend pour argument un individu spécifique, donne une certaine valeur de vérité.
Ainsi l’argument est vrai pour césar, mais il est faux pour Marc-Aurèle.
Le prédicat est représenté par le symbole de fonction P (.), et l’argument par la variable (x).
Si c symbolise ‘César conquit les Gaiules’, alors P(c) est une expression qui symbolise ‘César conquit les gaules’.
La distinction entre fonction et argument fonde la logique des relations


Frege introduit dans son formalisme un symbole de négation et un symbole pour le conditionnel : ‘Si A, alors B’ se note (AB) et ‘non A’ se note –A.
Le langage formel de l’idéographie constitue aujourd’hui la logique des prédicats du 1er ordre En réalité, le langage défini par Frege est la logique du second ordre, qui utilise des variables d’individus et aussi des variables de propriétés.

Ce même écart entre logique et grammaire se manifeste, quelques années plus tard, dans l’analyse logique que Bertrand Russel propose des descriptions définies, c’est-à-dire des groupes nominaux précédés de l’article défini.

Fredge a été le premier a mentionner l’idée de compositionnalité que nous retrouvons dans l’idée de ‘traits sémantiques’ employée par J.F Le NY. Selon Frege, la signification d’une expression composée doit être une fonction des significations de ses composantes.


Chomsky
Né en 1928, actif au MIT 1950, il lance un programmes description de la syntaxe des langues naturelles, largement inspiré de la théorie logique des langages formels de Montague, qui était actif à l’université de Californie Los Angeles. Entre 1945-71, il produit une série d’articles pionniers pour la sémantique formelle des langages naturels.
Chomsky cherche à caractériser de façon systématique les énoncés grammaticaux d’une langue donnée. Un langage est un ensemble d’énoncés. Et un énoncé est une suite de mots. Parmi toutes les suites possibles, seules certaines sont grammaticalement correctes.
Bien informé des travaux de ses contemporains logiciens sur les langages formels et la théorie de la calculabilité, Chomsky publie plusieurs résultats fondamentaux sur le lien entre grammaire formelle et grammaire des langues naturelles.
Chomsky pose le problème suivant : quel type de grammaire formelle est le plus adéquat pour engendrer toutes les phrases d’une langue donnée, et rien que ces phrases ?
L’une des 1er contributions de Chomsky fut de montrer qu’une grammaire comme celle de l’anglais ou du français n’est pas réductible à une grammaire à états finis.
Une grammaire à états finis (ou régulière) consiste en un mécanisme de transitions, un automate qui produit linéairement une suite de mots piochés dans un lexique.
Un système de réécriture plus riche est fourni par les grammaires non contextuelles, où les symboles de transition représentent des catégories syntaxiques, et qui permet de représenter la structure d’un énoncé sous la forme d’un arbre. On admet aujourd’hui que ce type de grammaire d’écrit un grand nombre de langues. (mais pas le Suisse allemand par exemple).
Plus généralement on doit à Chomsky la définition d’une hiérarchie de grammaires formelles de plus en plus expressive, chacune correspondant à un type spécifique d’automate.


GRAMMAIRE FORMELLE :
Une grammaire formelle est un système déductif d’axiomes et de règles d’inférences pour un lexique donné. Elle engendre les énoncés du langage à la façon dont un système axiomatique engendre des théorèmes. Montague , Alfred Tarsky et Chomsky ont travaillé sur cette théorie.
Utilisation : La linguistique formelle est utilisée pour le traitement du langage dans les réseaux de type connexionnistes utilisant les neurones formels. On oriente le cheminement des informations en favorisant certaines entrées plutôt que d’autres, on trace un sillon.


Montague
Montague actif à Berkeley, en 1957 soutient sa thèse sous la direction de Tarski.
L’idée d’interpréter les énoncés d’un langage formel dans un modèle est à l’origine de la sémantique dite modèle-théorique que développe Montague vers la fin des années 60 .
La logique Intentionnelle que développe Montague combine 3 outils logiques :
-Les grammaires catégorielles du polonais Kaziemierz Ajdukiewicz, parentes des grammaires non contextuelles.
-Le lambda calcul de l’américain Alonzo Church.
-la théorie des types ou logique d’ordre supérieur, également développée par Church à la suite de Russell.
-Le Lambda calcul est un langage fondé sur la notion de fonction et qui constitue la base de certains langage s de programmation. Comme la machine d e Turing, il permet de représenter tous les entiers naturels et toutes les fonctions calculables.
-La théorie des types hiérarchise les expressions de la logique selon le type des objets à quoi elles renvoient. Une expression F(x) n’est bien formée (et la fonction correspondante n’est bien définie) que si le type de l’argument x est de degré immédiatement inférieur au type de la fonction F dans la hiérarchie.
Respectant un parallélisme stricte entre syntaxe et sémantique, la grammaire de Montague a ainsi été utilisé récemment pour le traitement automatique des inférences en langue naturelle.

Alfred Tarsky
En 1933, Alfred Tarsky(1930-71) publie un mémoire sur le concept de vérité dans les langes formalisés, où il définit la notion de vérités pour la logique du 1er ordre dans un cadre ensembliste.
Ainsi L’énoncé Pour Tout x(P(x)Q(x)) est vrai si et seulement si tout individu qui a la propriété P a la propriété Q. On doit alors spécifier un domaine d’individus, de manière que, quelle que soit la valeur de la variable x sur ce domaine, si cette valeur appartient à l’ensemble dénoté par P, alors elle appartient aussi à l’ensemble dénoté par Q.
Un domaine d’individus assorti de l’interprétation ensembliste de chaque symbole de prédicat est appelé un modèle.


Charles Morris
Selon la définition classique due au théoricien du langage Charles Morris (1938), la syntaxe traite des expressions linguistiques indépendamment de leur sens, par opposition à la sémantique qui traite du lien entre les expressions et leur sens. P. 49.



Fodor et Katz
Fodor s’oppose à l’idée de décomposabilité ( cité page303). Le célèbre article de J.J. Katz et J.A Fodor ‘Structure d’une théorie sémantique’ paru en 1963 a été repris dans le cours de linguistique du 19 novembre 2005.
Dans cet article, les deux auteurs essayent de trouver des indicateurs sémantiques qui connotent le sens d’une phrase :
-Ramenons-nous le gosse au zoo ?
-Ramenons-nous le lion au zoo.
Dans ces deux phrases, la différence n’est pas syntaxique, elle est ailleurs.
Elle touche au sens. Pour interpréter une une langue, il faut aussi des composants sémantiques. :
-Le chat boit le lait.
-Le lait boit le chat.
Ces deux phrases ne sont pas interchangeables.


Décomposabilité et traits sématiques
p. 302 J.F. Le NY
Il ne nous suffira donc pas de dire que la phrase en tant que forme linguistique, et son sens en tant qu’entité logique, sont décomposable en des unités plus petites de même nature, linguistique ou logique. Mais que c’est le sens lui-même, en tant que réalité mentale dans l’esprit du compreneur, qui l’est aussi à sa manière, et que cette décomposabilité-là déborde celle des composantes linguistiques.
Ces questions font actuellement l’objet de désaccord.
Un certain nombre de chercheurs répondent affirmativement à la décomposabilité sémantique des éléments lexicaux. Ils relèvent de domaines distincts (les traits).
Cette façon de modéliser les significations qui conduit à supposer que les traits sémantiques ont une base neuronale paraît parfaitement défendable à J.F. LeNY
Le trait sémantique serait une représentation de propriété.
Activer une représentation peut être suscité indifféremment dans le discours par un nom (propre, commun ou une description).

Les modèles en réseau de type connexionniste :
Certains modèles en réseau de type connexionniste, comme celui de Rumelhart et McClelland (1986) ont adopté le parti de considérer les traits comme correspondant au nœud des réseaux sémantiques, cité à la page 302 de l’ouvrage
Cette façon de modéliser les significations qui conduit à supposer que les traits sémantiques ont une base neuronale paraît parfaitement défendable à J.F. LeNY.

santa
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
 
Courants linguistiques
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Courants suite

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MasterDoc, forum des étudiants et anciens étudiants du Master 2 Documentation de Paris 8 :: FORUM ANNEE 2005-2006 :: INTER GROUPES-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser